Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu le nom de la maison 🙂
Wawa Etxea est le foyer d’Ocongate, lié à la paroisse, et qui accueille 12 jeunes de 6 à 15 ans, orphelins ou dont le père ou la mère ne peut subvenir aux besoins de la famille.
La structure a été créée à l’initiative du Padre Antonio Sanchez-Guardamino et de José Ramon Solchaga, tous deux originaires d’Hegoalde (Pays basque sud). D’où l’appellation ! « Wawa » signifie « enfant » en quechua et « etxea », maison en basque. Je ne suis donc pas en terrain inconnu ici !
Les enfants y vivent pour la plupart à l’année, grâce à la présence de Marta, employée 24h/24 au foyer.
Je m’y rends plusieurs après-midi dans la semaine pour les aider dans leurs différentes tâches. Ils sont autonomes pour la lessive qu’ils effectuent dans la cour du foyer, ainsi que pour le rangement de leur chambre, même s’il faut les booster un peu…
Certains d’entre eux ayant des difficultés scolaires, il est nécessaire d’être présent à leurs côtés pour leur donner un coup de main. J’ai pu renouer avec les problèmes de maths ou les cours d’éducation civique ! J’ai même été interviewé par un des enfants, qui avait un exercice de « communication » à faire : l’une des questions était : « quand t’es-tu mis sérieusement à travailler dans tes études ? ». Amusant… Je ne vous dirai pas ce que j’ai répondu.
Le sport national au Pérou c’est le football et hors de question pour les enfants du foyer de rater l’heure et demie quotidienne de foot !
Malgré leur gentillesse, ils ne m’ont pas converti à la passion pour le foot et n’ont pas réussi à me faire venir sur le terrain 🙂
A quelques kilomètres d’Ocogate, dans le quartier de Huaccuno, le foyer dispose d’une annexe, bien pratique pour profiter de l’environnement extérieur. C’est à cet endroit que se trouve el invernadero (la serre) où poussent des salades, choux, blettes, carottes,… Nous nous y sommes rendus déjà à deux reprises. Malheureusement, du fait de l’éloignement et de l’absence de personnes fixes pour l’entretenir, l’état de la serre s’est dégradé et il a fallu arracher les mauvaises herbes, les légumes qui avaient trop poussé, arroser et arroser encore. Un travail plutôt plaisant pour les jeunes du foyer… que j’ai également partagé avec eux !
Je partage des moments d’échange très intéressants avec ces jeunes : la rencontre de l’Autre est encore plus significative du fait de leur spontanéité et de leur soif d’apprendre… L’un d’entre eux sait déjà dire « ikus arte » et « goazen » !
Sur ce, je vous laisse et vous dis à mon tour ikus arte ou plutôt Sumaq Llaña !!!
Magnifique projet, et le sourire de tous ces enfants quelle belle leçon de vie !!!! voilà les vraies valeurs de la vie : la joie, l’entraide, la solidarité et la foi. Merci pour ces belles nouvelles. Milesker anitz
Famille Oyharçabal
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Egun on !
Ce partage est un moment d’humilité profond… Merci pour ces bonnes nouvelles
Musu +++++ du Pays
Catherine Beitia Pochulu dite Katixa
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